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Comment déterminer la bonne longueur d’un texte en rédaction print et web ?
Quelle doit-être la longueur d’un texte ? Comment la mesurer ? Y a-t-il des standards à respecter ? Si vous avez déjà écrit des articles de blog ou rédigé des documents destinés à être imprimés, vous avez été confronté à ces questions. Ces points sont d’autant plus stratégiques si votre texte doit passer entre plusieurs mains. Il est nécessaire d’accorder tous les intervenants (le rédacteur web, l’intégrateur du site web, l’imprimeur…) sur une base métrique précise.
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Longueur d’un texte : caractère ou signe ou mot ?
Ces termes vous sont familiers mais peut-être un peu flous ? On vous dit tout !
Un caractère, c’est une lettre ou un signe de ponctuation.
Un signe, c’est l’unité de base qui permet la composition d’un texte : il peut s’agir d’un caractère (c ou ? par exemple), mais aussi d’une espace (oui, on a bien dit UNE espace 😊). Dans un outil de traitement de texte de type Word, le signe et le caractère sont synonymes : l’outil « statistiques » vous indique le nombre de caractères avec ou sans espaces.
Un mot, c’est, d’un point de vue purement technique, ce qui se trouve entre deux espaces : « arbre » est un mot, « les arbres » comptent pour deux mots, mais « l’arbre » compte pour un mot.
Quelles sont les longueurs de textes les plus courantes ?
En rédaction print
Dans la presse écrite, il est d’usage de compter la longueur d’un texte en feuillets. Le feuillet est une unité standard qui permet de donner une indication précise de longueur aux journalistes pour la rédaction de leurs papiers.
Le feuillet représente 25 lignes de 60 signes, soit un total de 1500 caractères espaces comprises. Il représente à peu près 240 mots, soit l’équivalent d’une page de texte bien aéré sur une feuille A4.
Il est d’usage en rédaction d’appliquer une tolérance de plus ou moins 10 % sur le volume de texte commandé, car il est quasiment impossible que la longueur d’un texte une fois rédigé tombe pile sur le nombre de signe demandé.
Voici un exemple :
Non mais t’as déjà vu ça ? En pleine paix ! Il chante et puis crac, un bourre-pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile !
Cette célèbre citation tirée des Tontons Flingueurs comprend 80 mots, 343 caractères ou 423 signes (ou caractères espaces comprises).
En rédaction web
En ce qui concerne la rédaction pour le web, les contraintes d’impression et de calibrage du texte en fonction des illustrations sont moins présentes.
On ne pense plus la longueur d’un texte en feuillet mais en nombre de mots, afin de s’adapter aux contraintes du référencement naturel.
Un article de moins de 300 mots ne sera pas repéré par les moteurs de recherche, il s’agit donc de la longueur minimale pour un article de blog ou une page statique (ce qui correspond peu ou prou à un feuillet, d’ailleurs).
On vous recommande les longueurs suivantes :
- 300 mots minimum pour un actualité.
- 600 mots minimum pour une page web statique ou un article de blog informatif.
- 1500 mots minimum pour un article de blog expert.
Les articles les mieux référencés font en moyenne entre 1500 mots et 2000 mots et respectent les règles élémentaires de SEO, comme, par exemple, une bonne structure d’article.
Toutefois, le feuillet reste l’unité de référence qui sert de base pour calculer les tarifs : les journalistes et les pigistes sont traditionnellement rémunérés au feuillet et le calcul des tarifs en rédaction web est souvent aligné sur cette unité de base.
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